En 2006, lors des ateliers du 17 mars 2006 à Bruxelles (ou la genèse d’un moratoire sur la barge à queue noire(minutes)) L'impact réel de la chasse française sur la population reproductrice de barges à queue noire dans l'UE a été remis en question par OMPO, la FACE et Bertrand Trolliet (ONCFS). Ils ont souligné qu'il n’y a aucune preuve que la mortalité supplémentaire due à la chasse en France ait un impact significatif sur les barges à queue noire nées dans l’U.E. parce que :
- le nombre de barges à queue noire tuées en France est faible.
- la saison de chasse en France ne comprend ni Février, Mars ou Juillet, mois durant lesquels les barges à queue noire étaient surtout prélevées.
- Même durant le mois où la pression de chasse est la plus forte (bien que résiduelle par rapport aux années 1980), c’est à-dire août, celle-ci a néanmoins diminué depuis les études antérieures puisque :
(1) : la chasse est ouverte uniquement sur moins de 50% du DPM et nulle - part ailleurs,
(2) le nombre de chasseurs adhérents aux associations du DPM (domaine Public Maritime) a diminué, à l'échelle nationale, de 50% entre 2001 et 2006.
De même, lors des ateliers du 17 mars 2006 à Bruxelles, Christian Perennou a présenté une analyse post-1987 de la collecte des bagues issue des données du Muséum d'Histoire Naturelle Français (Sur les 65 oiseaux abattus en France environ 2 / 3 appartiendraient à la sous-espèce Limosa l. limosa, mais l’importance des différences dans le baguage entre les deux sous-espèces signifie qu'il est impossible de déterminer laquelle supporte la pression de chasse la plus importante. Sur les 48 oiseaux chassés d'origine connue, 26 ont été tirés en Février (et tous ont été Limosa limosa L.). Les autres oiseaux ont été prélevés en France sur une période plus ou moins également répartie entre Juillet-Septembre
De plus, depuis 2008 un moratoire sur la barge à queue noire est en application sur le territoire français.
Enfin, la première réunion régionale des États des aires de reproduction nord-occidentales du groupe de travail international de l’AEWA sur la Barge à queue noire a eu lieu les 15 et 16 octobre 2012 à Abcoude, Pays-Bas. Les participants étaient des représentants nationaux et des experts venus de Belgique, des Pays-Bas, de France et d’Allemagne, ainsi que du Secrétariat PNUE/AEWA.
Il en ressort, qu’actuellement classée dans la catégorie « Quasi-menacée » de l’UICN, la population nominale de la Barge à queue noire (Limosa limosa limosa) a connu, au cours de ces dernières décennies, un rapide déclin qui se poursuit toujours. La diminution de la Limosa Limosa limosa est principalement liée à l'intensification de l'agriculture et la perte d’habitat qui a amené l'UICN à modifier son statut sur la liste rouge des espèces menacées (source AEWA) Il a été souligné que, dans le projet de plan lors de la réunion, la perte et la dégradation des habitats de reproduction est identifiée comme la principale menace pour les populations nicheuses dans l'UE.
Au cours de ces cinq années, quelles études promises par l’Etat ont été mises en œuvre ?
Quelles garanties auront les chasseurs qu’il n’y aura pas de moratoires sur les barges rousses ainsi que les courlis corlieu au motif du risque de confusion ?
Sujet: tres important !!!!!!!! 
Lun 1 Juil - 7:54